En développant le volet « Art et Société », Nyangazam parie sur l’’impact de l’art dans la société. L’art comme expression individuelle et collective, l’art comme vecteur de dialogue et d’éducation informelle, l’art comme vecteur de solidarité.
Art professionnel et/ou art amateur ? Le débat est lancé…

Notre ambition :

    • Elever le quotient émotionnel des gens en rendant plus accessible l’expression artistique comme     facteur d’épanouissement ;
    • Valoriser les artistes en leur offrant des espaces de représentation insolites et/ou en les invitant à    mettre leurs savoirs, savoir-faire et savoir-être à disposition d’hommes et d’équipes dans le besoin    de s’exprimer.


« Nous sommes convaincus que danser est un facteur de bien-être qui permet, en plus de faire du sport, de travailler le positionnement, l’attitude, la démarche, le comportement et les émotions. Danser permet de laisser le mental un instant pour aller sonder le corps, notre autre cerveau.

Nous pensons donc que rendre plus accessible l’expression artistique contribue à élever le quotient émotionnel dans la société à une époque où la tendance est le repli.

Nous concevons l’art comme un voyage qui permet de s’évader, de s’alimenter, de sortir de sa zone de confort, de tester ses limites. En bref, de se mettre à défi et de trouver de l’inspiration pour mieux revenir au quotidien. Les arts vivants que sont la danse, la voix, le théâtre, le mouvement, sont les véhicules que nous proposons de mettre à disposition à des personnes qui souhaitent concilier leur quotidien avec une aventure stimulante et épanouissante. »

En plus de l’impact sur les potentiels talents qui se cachent et se frustrent dans la société « active », ce projet touche un autre volet relatif à la valorisation des métiers artistiques, notamment celui des danseurs, .


Exemple de projets:


INCUBATEUR CREDEACA:
Depuis 2014, Nyangazam a développé le projet CREDEACA (Centre de Recherche en Danse et Expressions Artistiques Contemporaines d'Afrique ) qui se veut être un incubateur d’artistes, jeunes et moins jeunes, amateurs et/ou professionnels, qui ont quelque chose à dire et rêvent de pouvoir l’exprimer sur scène.

Comment ça marche ?

  • Nyangazam produit des artistes souhaitant se faire connaître en leur mettant à disposition des moyens, des espaces de répétition, une équipe de danseurs, musiciens et professionnels de la mise en scène afin de les accompagner dans leur projet. Nyangazam leur ouvre également des espaces de représentation, au sein de théâtre
  • Dans le cadre de la collaboration Nord-Sud entre la Belgique et le Burkina Faso, le projet de Centre de recherche en danse et expressions artistiques contemporaines d’Afrique – CREDEACA – a également pour but de porter au-devant de la scène internationale la création contemporaine africaine. Voir festival Regards Partagés.

Les ateliers de création de CREDEACA ont été hébergés par plusieurs partenaires, dont le Théâtre Pianofabriek en 2014/2015 et Yantra depuis 2016.
A moyen terme, l’ambition est de disposer d’une infrastructure permanente d’accueil où pourront se poursuivre les activités de création et de formation de professionnels de la danse, danseurs comme chorégraphes. Ces formations seront accompagnées d'un suivi théorique, notamment grâce à la mise à disposition de ressources documentaires et d'une équipe de chercheurs dont la problématique s'oriente autour de la création contemporaine et des questions relatives à l’interculturel, l’intergénérationnel et l’interdisciplinaire. 

ART AMATEUR
Depuis 2014, Nyangazam mobilise une douzaine d’artistes amateurs qui, à côté de leur implication active dans la société, se mettent en scène pour animer des événements et partager joie et énergie!

Quelques souvenirs…

Equipe de CREDEACA:

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Zam Ebale Chorégraphe

En 2000, Ebalé Zam a dirigé une action de sensibilisationartistique des jeunes Yaoundés en rupture sociale.Le projet « Culture de Quartier » consistait alors à les initier à la danse contemporaine et à la musique (percussions) en assurant le suivi de cette formation. Ce projet a permis à de nombreux jeunes issus des quartiers populaires dans lesquels Ebalé Zam a lui-même grandi au Cameroun, de développer leurs compétences artistiques et parfois même de se construire un avenir. Les meilleurs d'entre eux font aujourd'hui carrière dans le domaine de la danse ou de la musique. Certains furent sélectionnés pour participer à différentes productions artistiques en Europe, d'autres sont devenus professeurs de danse.

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Wendy Toussaint Metteur-en-scène/Chorégraphe

Wendy Toussaint a suivi une double formation en Performance Arts et philosophie à Bruxelles et Copenhague.
De 2007 à 2011, elle assiste le dramaturge et metteur-en-scène belge Clément Laloy. Elle est ensuite formée par la Societas Raffaello Sanzio à Cesena en Italie.
Wendy a créé différents spectacles et performances au sein de théâtres, centres et galeries d'art. En 2013, elle travaille à Paris pour l'importante galerie d'art contemporain Yvon Lambert.
Depuis 2013, elle collabore avec le CAB - Contemporary Art Brussels - pour lequel elle chorégraphie et met en scène divers événements.
Née en Belgique en 1984, elle vit et travaille entre Bruxelles et Paris.

mori

Ombretta Moschella

Née à Rome le 1 Juillet 1968, Ombretta Moschella est licenciée en 1997 à l'Université de Rome "La Sapienza" en Disciplines des Arts et Spectacles avec un mémoire sur le travail dramaturgique du metteur en scène Peter Stein, le créateur du theatre Schaubuehne de Berlin. 
De 1989 à 1991, elle est danseuse professionnelle dans la compagnie de danse contemporaine "Altroteatro" de Lucia Latour et expérimente tout atour de son parcours de vie beaucoup de techniques contemporaines du mouvement (yoga, aikido, plusieurs disciplines contemporaines de danse).
Depuis 1997, elle contribue à dessiner plusieurs projets culturels internationaux dans différentes productions culturelles (Teatro Due di Parma, Teatro di Roma, Comitato Euromediterraneo Culture dei Mari, Comune di Roma, RAI Radiotelevisione Italiana/Radio Tre, Fattore K/Giorgio Barberio Corsetti, Antonio Latella).
En 2005, elle crée « Agave », un bookbar interculturel où des personnes de différentes générations et cultures échangent et apprennent de la culture de l'autre au travers de rencontres artistiques, réunions et présentations de livres. Cet univers a permis à de nombreux écrivains et artistes de différents horizons d'échanger leurs expériences avec le public et de contribuer ainsi au renouveau culturel et social de la ville de Rome. Elle gère ce lieu jusqu'en 2009.
Aujourd'hui, Ombretta Moschella travaille au Parlement européen à Bruxelles, danse à l'Académie Yantra et participe aux activités de recherche et création du Laboratoire CREDEACA.

mori

Vanessa TorrekensDanseuse-chorégraphe - Historienne de l’art -  Pédagogue du mouvement

Formée en danse afro-cubaine, contemporaine et africaine, Vanessa danse pour la compagnie Nyanga Zam depuis 2008.

Parallèlement à la rédaction d’un mémoire de fin d’étude en anthropologie de la danse à l’ULB, elle se forme en danse contemporaine auprès de Michou Swennen à l’Institut Dalcroze, auprès d’Ebale Zam  et de Roxanne Huildman au Danse Jette Centrum.

 

 Elle a dansé dans « Temps Véritable », « A la croisée de nos vies », « Ma part de l’autre » et « Constellation », ce dernier spectacle s’étant joué à Bruxelles et au Burkina Faso au sein du festival Dialogue de Corps (2013)

Le duo « Ma part de l’autre » a été selectionné et joué au festival Duo Solo de Saint-Louis du Sénégal et a obtenu le prix spécial du jury au festival Organic Life de Sarajevo (2009)

A côté de Nyanga Zam, elle est chorégraphe-interprète dans la pièce belgo-sénégalaise « Axe Sud » et dans « Naida », mis en scène par Jean-Michel Frere et joué au Théâtre National de Bruxelles (2008)

Dernièrement, elle a chorégraphié et dansé  pour la Zinneke Parade ainsi que pour La Nouvelle Flibuste (2014)

Elle enseigne actuellement la méthode Pilates et le Pole dance acrobatic contemporain à Bruxelles ainsi qu’au Cap Vert.

« Hawwa(h) » est la dernière création de danse contemporaine qu’elle interprète, issue des ateliers de CREDEACA.

mori

Laura Mas Danseuse chorégraphe

Diplômée de l'Institut delTeatre de Barcelone et complétant ses études au Trisha Brown Studio et au Mouvement Research à New York,Laura Mas a dansé dans différentes compagnies espagnoles telles que laCia Lanonima Imperialet la Cia Metros.

Elle arrive en Belgique en 2004 où elle commence à travailler avec la Cia Giolisu ("CanniRabbiosi", "Mujer"– co-produit par UltimaVez), puis avec Jan Fabre ("Je suis sang"- Festival d'Avignon), ou encore avec la Cie OntroerendGoed ("Keys"), Roos Van Geffen ("Immens" – produit par Huis a&dWerf) et Cia. Fue Pal Bar de Fernando Martin ("So, call me IK &Friends") présenté au Festival Dansa Balsa '09.

En tant que professeur elle donne des cours d'étirements à Yantra (Bruxelles) depuis 2007, de danse contemporaine à CCB (Cultural Centrum Berchem) et à Contre Tendance ainsi que des cours de composition etimprovisation à De Markten (Bruxelles). Son intérêt pour la pédagogie et la conscience du mouvement l'amène à étudier la Méthode de Chaînes Musculaires et Articulaires GDS basée sur l'étude psycho-comportemental du corps, une approche de prévention et de soins.

En tant que chorégraphe, elle a créé deux solos ("Una Sola Ola" dansé au Festival BAC - BarcelonaArt Contemporany - et "Lugar de Los Bosques") et a collaboré avec le Camera Intima Collective (2005) pour la création de deux pièces :"Camera Intima" et " KÛ". Laura participe également à des créations pour enfants dont "Koekoekind" dirigée par Ives Thuwis- Kopergieterij.
Depuis 2010, elle travaille en tant qu'assistante à la mise en scène / chorégraphie avec Jean Michel Van DenEeyden" Un homme debout", Christophe Sermet" Mama Medea ", puis du metteur en scène Farid Ousamgane dans projet de La Troupe du Possible, qui réunit des personnes de mondes psychiques, sociaux et culturels parfois présentés comme très éloignés, voire incompatibles avec notre société.

En parallèle à son parcours professionnel elle a poursuivit ses recherches en réalisantun Master en Arts du Spectacle au Centre d'Études Théâtrales (CET) à l'Université Catholique de Louvain.

mori

Aurélie Pancera Danseuse

Passionnée par le mouvement, Aurélie Pancera a toujours dansé en marge de ses activités professionnelles de coopération scientifique et culturelle. Formée en France par Christelle François (Sangs Mêlés) puis à l'Académie Yantra, elle rejoint la Compagnie Nyangazam en novembre 2013 au travers de l'atelier de recherche et création en danse et expressions artistiques contemporaines d'Afrique (CREDEACA). Elle participe alors à une formation professionnalisante au CDC la Termitière à Ouagadougou puis à Bruxelles au Pianofabriek. Au sein de CREDEACA, elle interprète les chorégraphies de Zam Ebale mises en scène par Wendy Toussaint dans le cadre du festival contre le racisme de Saint Gilles et le Contemporary Art Center (CAB) à Ixelles.



Ainsi que :

Sonia Sukama, Souleymane Dankambari, Ousman Gansore, Mahmadi Dabre et Léonce Foldia