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CONSTELLATION

Chorégraphie :

Zam Ebale et SALIA SANOU

A notre époque où les rumeurs les plus folles tergiversent à propos de la fin du monde en se basant sur le calendrier maya et autres textes sacrés, nous pouvons constater un engouement généralisé pour l’univers du mystique.

En Occident, certains s’adonnent de plus en plus à des pratiques dites paranormales comme l’Ayahuasca, rituel chamanique originaire  d’Amérique du sud ou la constellation familiale, thérapie de groupe inspirée de l’éthnie Zoulou sud africaine. 

Et nombreux sont ceux qui y croient. 

L’Afrique, quant à elle, est un continent alourdi par le paranormal qui occupe une place prépondérante dans la société ou le marabout se substitue au psychologue.

Par exemple en Afrique centrale, l’Eboka est une écorce d’arbre qui a le pouvoir, une fois absorbée, de modifier l’état de conscience, d’avoir accès à l’univers de la sorcellerie et de libérer le village ou la communauté. 

Il s’agit donc ici de se questionner sur l’importance accordée à cette vision, ainsi que sur la place occupée par ce monde parallèle qui se manifeste par la voyance,  la sorcellerie,  ...

C’est ce regard croisé entre l’Europe et l’Afrique que cette création désire approfondir. 

Tout se passe comme si l’humanité se trouvait à un croisement où elle devrait, soit s’exorciser d’un mal mystérieux, soit se remettre en question en éclaircissant ses croyances via la pratique d’une constellation culturelle. 

La fin d’un monde amènerait à la naissance d’une nouvelle civilisation dans laquelle chacun aurait accès à plus d’humanisme, de justice, de clairvoyance et de tolérance.

C’est peut-être cela la découverte de la véritable conscience collective surnaturelle.