Petit-fils de lépreux, issu d’une lignée de chanteuses-danseuses traditionnelles camerounaises, lui-même danseur-chorégraphe-chanteur internationalement primé, pédagogue engagé dans l’insertion sociale par l’art de jeunes défavorisés, Zam Ebale, dès son plus jeune âge, s’est senti profondément fame-minja, une nature de femme dans un corps d’homme.
Contraint de choisir l’exil pour échapper à la loi homophobe de son pays natal, il a été en séjour illégal rocambolesque en Belgique durant sept ans, porteur d’un Ordre de Quitter le Territoire inexécutable, néanmoins subventionné par le Ministère de la Culture et représentant la Belgique à des festivals de danse. Il est enfin devenu Belge et chargé de mission par son pays d’accueil dans des projets internationaux de collaboration artistique, tout en continuant de produire des chorégraphies, danser, chanter, enseigner.
Il a puisé dans le bouddhisme, dont il est adepte de longue date et qui prône le respect et la dignité de chaque vie humaine, la force de transcender la souffrance, de « transformer le poison en élixir », les larmes en joie, le karma en mission.
L’ouvrage nous montre une prise de conscience qui se veut rassembleuse, tout en dénonçant les préjugés de toutes natures qui provoquent le rejet, que ses victimes en soient des homosexuels, des lépreux, des séropositifs HIV, des groupes ethniques ou sociaux, des adeptes d’une religion ou d’une philosophie, ou tout simplement des femmes.

« Mon récit de vie donne à voir un être humain, certes homosexuel, mais en même temps chanteur, danseur, chorégraphe et pédagogue, bouddhiste de longue date, Belge d’origine camerounaise, engagé dans la promotion sociale d’enfants défavorisés, représentant son pays d’accueil dans le cadre de projets de coopération artistique. Donc, pas une horreur, pas un monstre. Au nom de quel droit, quelle morale, quels principes le “condamner” à partir d’une facette de sa personnalité, multiple comme l’est celle de n’importe quel humain ? »

Martino « Zam » Ebale, dès son plus jeune âge, s’est senti profondément fame-minja, une nature de femme dans un corps d’homme. Forcé de choisir l’exil en Belgique pour échapper à la loi homophobe de son Cameroun natal, il nous livre un parcours de vie éclairant, parfois heureux, souvent difficile, et nous invite à dénoncer les préjugés de toutes natures, à dénoncer toutes les formes de rejet, que les victimes en soient des homosexuels, des lépreux, des séropositifs HIV, des groupes ethniques, sociaux, des adeptes d’une religion ou d’une philosophie, ou… des femmes.

Préface de Marie Arena, eurodéputée

 

 

236 pages. – Prix TTC : 18,00 €
ISBN : 978-2-8070-0174-9 (livre)
978-2-8070-0175-6 (PDF) – 978-2-8070-0176-3 (ePub))
Disponible en librairie, sur les sites de vente en ligne
ou (version imprimée) sur le site de l’éditeur
www.meo-edition.eu – meo.edition@gmail.com


Prochaines présentations
Le vendredi 18 janvier à 18 h30
Librairie Librebook
Chaussée de Wavre 128, 1050 Ixelles


Le même jour à 22 h :

Concert
Horloge du Sud
141 rue du Trône, 1050 Ixelles


Le samedi 19 janvier à 18 h30

Académie Yantra
16 b rue de la cuve, 1050 Ixelles


le vendredi 15 février à 16h
Foire du Livre de Bruxelles (F.L.B.), Théâtre des Mots
Concert suivi d’une signature sur le stand de M.E.O.


Le même jour à 18 h, F.L.B. Scène rouge

Présentation par Eddy Caekelbergs en même temps que de l’album photographique Sans Papiers, de Jean-Dominique Burton (Prisme Éditions,)


le jeudi 28 février à 18 h 30
au Loft MatYse
11 rue de Villers, 1000 Bruxelles
Rencontre – Lecture par Yves-Marina Gnahoua
à l’aimable invitation de l’artiste Yseult D.


Le mardi 19 mars à 16h
Rencontre au Parlement européen (sur invitation privée)
le mardi 25 juin à 19 h
à l’Espace Art Gallery
83, rue de Laeken, 1000 Bruxelles
dans le cadre des Rencontres littéraires de Bruxelles